C'est pas compliqué
pour résumé
faut pas pousser mémé
...
elle aime pas ça, mémé
qu'on la pousse
.
Artiste peintre créateur conteur et autres affabulations
Cette croyance caractéristique dans la culture d’Okinawa repose sur la foi en un pouvoir de protection spirituelle des sœurs sur leurs frères, comme le relate le chant ancien Shiratuyā bushi, "l’oiseau blanc ":
En donnant un morceau d’étoffe à son frère,
la sœur lui a accordé sa protection personnelle,
et elle veille sur lui durant son voyage jusqu’au Yamato.
Cette croyance octroie une place et un pouvoir particuliers à la sœur et a structuré la conception familiale et sociale okinawanaise en conséquence.
De même, l’activité d’ama a aussi redéfini les logiques du ménage traditionnel : indépendantes financièrement, elles étaient les piliers économiques de la famille et du village. Aussi, la communauté leur attribuait-elle un important pouvoir en son sein, y compris religieux.
Le sabani est une embarcation traditionnelle okinawanaise. voile-aviron en bois, relativement effilée, il ne possède ni quille ni gouvernail et est manœuvré par des rames. Autrefois utilisé pour la pêche et le transport de marchandises, le sabani revit aujourd’hui grâce aux passionnées de bateaux traditionnels. Des courses de sabani sont régulièrement organisées entre certains ports d'Okinawa.
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BÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊêêêêêêêêêêêêêêêêêê !!!!! |
Les ama sont des plongeuses professionnelles qui pratiquent une pêche
traditionnelle, en apnée. Activité à risque, leur technique unique
réduit cependant les accidents liés aux apnées : elles n’hyperventilent
pas mais sifflent, une fois remontées à la surface. Peu d’ama maîtrisent
cette technique. Celles qui ne parviennent pas à siffler, crient à
pleine voix.
Ce son très particulier est classé parmi les 100 sons naturels du Japon.
Les ama portent traditionnellement une coiffe blanche par-dessus leur
cagoule en néoprène, sur laquelle sont tracés des motifs traditionnels
protecteurs :
- Dôman – emprisonne les mauvais esprits.
- Sêman – étoile guidant les pêcheurs.
En vacances sur l'île, en mars 1914, Rodin la louait en ces termes : « Ô Vénus de Mille Eaux, le prodigieux architecte qui te façonna sut faire passer en toi le frisson de cette mer généreuse, le frisson de la vie même, […] Quelle splendeur en ton beau phare, assis fermement sur ton solide rocher, et dans ces demi-teintes qui dorment sous tes étoiles, sur ton arrondi splendide, large comme ma barbe !».